Pour Sébastien Robert, c’est un peu une renaissance. « J’avais lâché la peinture pendant trois ou quatre ans à cause du boulot avant d’avoir un déclic » explique l’artiste boulonnais tout heureux de pouvoir s’exprimer sous le regard de tous, rues du Sautoir, de l’Ancien Rivage et François Soules. « Je suis d’autant plus heureux de participer au festival. » Comme souvent, tout est question de dynamique. Attiré par l’exposition éphémère à découvrir sur les panneaux électoraux, Sébastien Robert envoie une série de portraits qu’il a déjà réalisé. De fil en aiguille, le projet évolue pour aboutir aujourd’hui à la métamorphose de sept coffrets électriques.

« Après un mois d’adaptation pour retrouver les bases de la peinture, je m’y suis complétement remis. Le plaisir est là et avec les portraits, j’ai vraiment trouvé ma voie. » Ce qui lui plait dans cet exercice ? « Retranscrire l’émotion. Le visage, les yeux, la bouche transmettent des expressions et interpellent forcément celui qui regarde. Je pars généralement d’une série de photos puis je la réduis à deux ou trois. Je les retravaille pour les personnaliser et j’en tire une image unique que je reproduis sur toile ou ici sur les coffrets électriques. » Au-delà des expressions, « les couleurs et contrastes sont aussi très importants. »

Et font mouche, nombreux étant les passants à s’arrêter pour discuter avec l’artiste. « J’avais déjà travaillé un peu dans la rue. C’est vraiment sympa de discuter en direct de ma démarche artistique, d’expliquer mon travail et de voir les réactions. »
Pour Sébastien Robert, une nouvelle dynamique est lancée. « Depuis le festival, je reçois quelques nouvelles demandes. C’est un nouvel élan pour moi. C’est vraiment du bonheur. »
N’hésitez pas à découvrir cette nouvelle galerie de portraits qui embellit le cœur de ville.